ChatGPT présente incontestablement des avantages, mais l’outil d’IA générative a introduit de nouveaux défis et menaces pour l’éducation. ChatGPT suscite notamment des inquiétudes quant à la tricherie assistée par l’IA, mais c’est sans compter sur les outils de détection qui gagnent de plus en plus du terrain.
ChatGPT, un outil de tricherie assisté par l’IA ?
Utilisé à bon escient, ChatGPT peut servir comme outil pédagogique par les étudiants. Les experts sont d’avis que cette technologie pourrait entre autres, libérer la créativité des étudiants. Malheureusement, l’abus et la triche risquent de prendre le pas sur l’inspiration.
En réponse, de nombreux établissements ont interdit l’accès à ChatGPT, les enseignants craignant que les étudiants ne sous-traitent leur travail à ChatGPT. Ceci, en raison de sa capacité à générer rapidement des textes et autres contenus. Néanmoins, les enseignants peuvent-ils compter sur des interdictions pour limiter la malhonnêteté académique ?
Pour Renzhe Yu, professeur adjoint de Learning Analytics/Educational Data Mining au sein du Teachers College de l’université de Columbia (New-York), « L’interdiction est une réaction politique réaliste à court terme […] mais ce n’est pas une solution à plus long terme ».
En tout cas, le corps enseignant et les experts craignent de plus en plus que l’utilisation croissante des outils d’IA générative comme ChatGPT puisse entraîner un manque de pensée critique et d’apprentissage indépendant chez les élèves et les étudiants. Cela peut aussi causer un manque de créativité et d’originalité dans le travail.
ChatGPT : utilisation croissante des outils de détection contre les étudiants
Au-delà de la tricherie, cette technologie peut également produire des contenus biaisés, comme de fausses citations. Il s’agit là d’une autre préoccupation majeure évoquée par les enseignants avec l’utilisation de ChatGPT par les étudiants.
Raisons pour lesquelles les enseignants utilisent de plus en plus des outils de détection de contenu généré par ChatGPT. Ces solutions fonctionnent sur le même principe que les logiciels de détection de plagiat. Il suffit de soumettre le contenu à vérifier. En quelques secondes, l’outil indique si le texte a été produit par un humain ou généré par l’IA.
Recently, @Turnitin activated new features to detect the use of artificial intelligence (AI) writing tools. https://t.co/5rph39k4LG
— Tech Wire Asia (@TechWireAsia) June 26, 2023
Les sociétés de détection d’IA comme Winston AI ou Turnitin, révèlent que le succès fulgurant de ChatGPT profitent de plus en plus aux entreprises technologiques comme les leurs. Winston AI par exemple fournira aux utilisateurs une échelle de 0 à 100 pour indiquer le pourcentage de chances qu’un contenu ait été généré par une IA.
Les entreprises, notamment celles qui évoluent dans le secteur de l’édition et du journalisme (ainsi que les secteurs connexes) sont également de plus en plus nombreux à utiliser ces outils de détection. En tout cas, il y a ceux qui adhèrent à l’utilisation de l’IA générative, il y ceux qui sont totalement contre. D’autres encore encouragent à trouver un moyen de s’adapter à ces outils, et pas seulement de les interdire.
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