Les meilleures machines virtuelles pour Mac (2023)

Parallels Desktop est mis à jour chaque année pour coïncider avec le lancement des dernières versions de macOS. Notez que Parallels Desktop 18 était compatible avec macOS Ventura avant même la sortie de Ventura.

Non seulement Parallels Desktop est compatible avec Ventura, mais il est également compatible avec la dernière version de Windows 11. C’est une excellente nouvelle pour les utilisateus équipés de Mac Intel, mais qu’en est-il des Mac M1 et M2 compatibles seulement avec la version ARM de Windows, plutôt difficile à obtenir ? Eh bien, Parallels Desktop 18 a résolu les problèmes qui rendaient l’exécution de la version ARM de Windows si difficile, car elle n’est normalement pas sous licence pour les utilisateurs individuels. Parallels inclut la possibilité de télécharger et d’acheter la version ARM de Windows 11 directement dans Parallels. Le logiciel a même été approuvé par Microsoft pour la version ARM de Windows sur les Mac M1 et M2, donc tout est en règle.

Parallels affirme que Windows On ARM aide la prise en charge de la plupart des anciens logiciels et applications qui ont été écrits à l’origine pour la version Intel de Windows, vous ne devriez donc pas avoir de problèmes de compatibilité.

D’autres améliorations dans la version 18 incluent la possibilité, sur les Mac haut de gamme, comme le Mac Studio avec ses puces M1 Max et Ultra, de configurer vos machines virtuelles pour utiliser jusqu’à 62 Go de mémoire et 18 cœurs de CPU, afin de disposer de meilleures performances. Avec Parallels, vous ne pouvez pas indiquer le nombre de cœurs GPU utilisés par vos machines virtuelles car, selon lui, les multiples cœurs GPU des puces M1 et M2 sont contrôlés uniquement par macOS.

La nouvelle version inclut la prise en charge de Stage Manager dans macOS Ventura, de sorte que vos applications Windows seront placées sur le côté de l’écran, à côté de toutes vos apps Mac. La compatibilité des périphériques de capture audio et vidéo USB a également été améliorée, et même celle des manettes pour les jeux Windows.

Pendant de nombreuses années, VMWare Fusion était en phase avec Parallels Desktop, les deux rivaux publiant régulièrement des mises à jour et se disputant la première place sur le marché de la virtualisation Mac. Ces dernières années, cependant, VMWare semble avoir relâché la pression et a permis à Fusion de prendre un peu de retard (en fait, vous devez creuser un peu pour trouver Fusion sur le site Web de VMWare ces jours-ci).

La dernière mise à jour majeure pour Fusion était la version 13 en novembre 2022, qui a apporté avec elle la prise en charge de la virtualisation ARM sur les puces M1 et M2 d’Apple, de sorte que vous pouvez maintenant exécuter les versions x86 et ARM de Windows sur un Mac à l’aide de VMware Fusion. Comme Parallels Desktop qui fonctionne sur les Mac de la série M, Fusion ne peut utiliser que la version ARM de Windows. Cependant, il n’est pas simple d’installer la mise à jour et Windows sur un Mac M1 ou M2 en raison de problèmes de licence.

La prise en charge native d’ARM est la principale caractéristique de la mise à jour de Fusion 13, aux côtés d’un dispositif virtuel TPM 2.0, qui est une exigence de Windows 11. Avant la version 13, Fusion 12 a ajouté la prise en charge des graphiques 3D à l’aide de DirectX 11 et d’OpenGL, ce qui a permis aux utilisateurs de Fusion d’accéder à une plus large gamme de jeux Windows, ainsi qu’à de nombreuses applications graphiques et de conception professionnelles. Nous étions également été heureux de voir que Fusion 12 avait ajouté la prise en charge des eGPU, qui peuvent être utilisés pour augmenter les performances graphiques dans vos VM, laissant le GPU principal de votre Mac libre de se concentrer uniquement sur macOS. Les eGPU ne sont cependant pas pris en charge par les Mac série M.

Il existe également une version appelée Fusion Pro, pour les responsables informatiques de grandes entreprises.

Windows 365 a le potentiel de vraiment concurrencer les programmes de virtualisation traditionnels tels que Parallels Desktop et VMware Fusion. Cependant, pour l’instant, Windows 365 est encore assez cher et s’adresse très largement aux utilisateurs professionnels, plutôt qu’aux particuliers et aux petites entreprises qui ont tendance à utiliser Parallels et Fusion.

Microsoft décrit Windows 365 comme un PC en cloud, mais ses notes techniques indiquent clairement que Windows 365 est une forme de machine virtuelle. À la différence, Parallels et Fusion créent des machines virtuelles qui sont stockées localement sur votre Mac, et ces machines virtuelles reposent sur la puissance du processeur, la mémoire et le stockage de votre Mac pour exécuter Windows et les applications Windows.  

En revanche, Windows 365 crée une machine virtuelle basée sur le cloud et fonctionnant sur les propres serveurs de Microsoft. L’image vidéo du bureau Windows sur votre PC en nuage est ensuite diffusée sur votre Mac, ou tout autre appareil (iPad, voire même un autre PC Windows) via votre connexion à large bande.  

Cette forme de machine virtuelle fonctionne correctement si vous disposez d’une connexion Internet suffisamment rapide et toujours disponible.

Windows 365 est certainement attrayant pour les grandes entreprises qui veulent offrir un PC cloud standardisé auquel leur personnel peut se connecter, n’importe où tant qu’il profite d’une connexion internet.

Cependant, il est trop cher pour les particuliers, les étudiants et les petites entreprises. Les utilisateurs actuels de Parallels et Fusion voudront donc probablement s’en tenir à ces applications pour le moment.

CrossOver 22 est basé sur Wine (voir plus bas), mais donne une interface (légèrement) plus conviviale et facile à utiliser. En effet, bien que WINE soit un programme libre et gratuit, il est trop compliqué pour la plupart des utilisateurs n’ayant pas de connaissances techniques.

L’équipe de Codeweavers a donc développé CrossOver comme alternative, qui fournit une assistance pour aider à l’installation de jeux et logiciels tels que Skyrim Special Edition et Grand Theft Auto V. Il serait même possible de créer une entrée pour le Steam et de le lancer pour le téléchargement de titres Windows. Il y a également un outil de recherche qui fournit des informations sur des centaines d’autres apps et sur la façon dont elles fonctionnent.

Elle prend en charge macOS et d’autres fonctionnalités Mac telles que le Dark Mode. Sa dernière mise à jour v22.0 offre d’ailleurs une interface utilisateur plus proche de celle d’un ordinateur Apple.

Pour le moment, CrossOver est toujours écrit pour les processeurs Intel, il s’appuie donc sur la technologie Rosetta d’Apple pour assurer la compatibilité avec les processeurs de la série M d’Apple, et les futures puces Apple Silicon.

Codeweavers indique également qu’il a travaillé sur le support natif des processeurs ARM et a également publié une feuille de route sur son blog, décrivant ses plans pour le support d’Apple Silicon (ainsi que du matériel ARM en général). Il faudra cependant attendre quelques années avant qu’une véritable version native de CrossOver pour la série Silicium soit disponible.

Une période d’essai gratuite de 14 jours est disponible, sinon ce logiciel est à 74 € par an.

En utilisant la technologie de double démarrage plutôt que la virtualisation, Boot Camp permet d’obtenir les meilleures performances pour les Mac Intel avec Windows. (Comme expliqué plus haut, les Mac M1/M2 ne proposent pas Boot Camp).

Il est important de faire la distinction entre Boot Camp et les programmes de virtualisation que nous examinons ici, tels que Parallels Desktop, VMware Fusion et VirtualBox. Au lieu de créer une machine virtuelle servant à ouvrir des applications Mac et Windows en simultané, Boot Camp est un système de double démarrage qui lance simplement votre Mac à l’aide de macOS ou de Windows (mais pas les deux en même temps).

Grâce à Boot Camp, votre Mac peut agir comme un simple PC Windows et consacrer toute la puissance de son processeur et sa mémoire à l’exécution de Windows et de vos applications Windows. Et, surtout, si votre Mac dispose d’une carte graphique décente, il peut utiliser toute la puissance de la carte graphique pour faire fonctionner vos logiciels Windows. C’est certainement le meilleur choix pour des logiciels graphiques haut de gamme ou des jeux en 3D, car vous obtenez des performances bien meilleures qu’avec Windows dans une machine virtuelle.

L’inconvénient de Boot Camp est que vous perdez l’accès à toutes vos applications Mac pendant que vous exploitez Windows. Si vous utilisez Apple Mail pour vos e-mails, vous devrez fermer Windows et Boot Camp, et repasser sous macOS chaque fois que vous voudrez envoyer ou consulter un e-mail. Et, à vrai dire, la version actuelle de BootCamp 6.1 n’est pas aussi simple à configurer qu’elle l’était auparavant.

Les versions précédentes de Boot Camp faisaient tout le travail pour vous : elles partitionnaient votre disque dur, installaient Windows à partir d’un disque d’installation basique et installaient également tous les pilotes dont vous aviez besoin pour que des composants, tels que votre carte graphique, votre clavier et votre souris fonctionnent correctement sous Windows.

Boot Camp 6.1.19 (dès août 2022) ne peut désormais être utilisé que pour installer Windows 7, Windows 8.1 ou Windows 10. Windows 11 exige que l’ordinateur hôte soit équipé d’un TPM (trusted platform module), ce qui n’est pas le cas des Mac (certaines solutions VM, telles que Parallels, aident les Mac équipés d’une puce T2 à prendre en charge Windows 11). Comme tous les Mac ne fonctionnent pas avec toutes les versions de Windows, avant même de commencer à vous servir de l’assistant Boot Camp, vous devrez vérifier les tableaux de compatibilité sur le site Web d’Apple pour savoir quelle version de Windows fonctionnera sur votre Mac.

Vous ne pouvez plus installer Windows à partir d’un ancien disque d’installation. Vous devrez donc soit télécharger un fichier image de disque pour Windows (appelé fichier ISO) à partir du site Web de Microsoft, soit utiliser votre disque Windows pour en créer un. Boot Camp inclut un logiciel de pilotes pour configurer Windows 8 et Windows 10, mais si vous êtes un adepte de Windows 7 (que certains préfèrent pour les jeux), vous devrez chercher sur le site Web d’Apple les pilotes que vous souhaitez, et vous assurer que vous suivez la bonne procédure pour les copier sur votre partition Boot Camp.

Néanmoins, si vous persévérez, vous finirez par faire fonctionner Windows à pleine vitesse sur votre Mac et ainsi accéder à un large éventail de logiciels et de jeux Windows qui nécessitent plus de puissance et de vitesse. Tant que vous ne disposez pas d’un Mac M1…

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la troisième option technologique, après Boot Camp et la virtualisation, est Wine, qui fait profiter des applications Windows sans Windows lui-même.

La version 8 de Wine est arrivée fin janvier 2023, elle fonctionne toujours sur les Mac M1 et M2 via Rosetta 2. Wine 8 inclut le support des dernières versions du moteur graphique Vulkan et de Microsoft Direct3D. Il ajoute également la prise en charge du protocole de mise en réseau OCSP.

Si cela ne vous dérange pas de retrousser vos manches, Wine est une option inhabituelle mais réalisable pour exécuter des logiciels Windows sur votre Mac.

Comme VirtualBox, Wine est un programme open-source que vous pouvez télécharger gratuitement. Cependant, il n’utilise pas la technologie de virtualisation conventionnelle pour créer une machine virtuelle pour installer Windows, en fait, Wine est le seul programme de ce groupe qui ne nécessite pas une copie de Windows.

Au lieu de cela, Wine agit comme un logiciel intermédiaire qui traduit les routines de programmation, appelées API, dans les applications Windows afin qu’elles puissent communiquer directement avec macOS, sans avoir besoin d’une copie complète de Windows lui-même. Et comme vous n’avez pas besoin de beaucoup de mémoire ou de puissance de processeur supplémentaire, vous constaterez que Wine peut offrir de meilleures performances que le rrecours à une machine virtuelle (en particulier pour les jeux et les applications graphiques).

Wine est également mis à jour très régulièrement par une équipe de développeurs dévoués qui fournissent le logiciel gratuitement.

L’inconvénient est que Wine peut être spectaculairement compliqués pour les novices, au point que nous ne le recommandons vraiment qu’aux amateurs qui aiment les défis.

CodeWeavers CrossOver pour Mac est un peu plus facile à utiliser que Wine, bien qu’il soit étroitement lié à ce logiciel. Mais bien sûr, Wine est gratuit, ce qui est un gros avantage.

VirtualBox, dont la version 7.0.6 est disponible depuis janvier 2023, est un programme de virtualisation open-source gratuit pour un usage personnel, bien que plus à l’aise dans un environnement professionnel. Il a été mis à disposition par Oracle en tant que programme open-source (Oracle met également Wine à disposition en tant que programme open-source). Vous pouvez penser à Oracle comme à une grande entreprise de base de données, mais ils possèdent essentiellement le code de base pour ces solutions.

Il existe également des versions Linux et Windows de VirtualBox, ce qui vous permet d’utiliser vos machines virtuelles sur de nombreux types d’ordinateurs différents (même si vous devez payer votre propre licence Windows pour commencer).

L’inconvénient du logiciel libre est que VirtualBox n’est pas aussi abouti et facile à utiliser que Parallels ou Fusion. Pour être honnête, la mise à jour de la version 6.0 a amélioré son interface afin de rendre la configuration initiale de vos machines virtuelles un peu plus facile. Elle a également amélioré sa prise en charge de l’audio et des graphiques 3D dans les jeux et applications Windows.

VirtualBox en est maintenant à la version 7. Elle ne prend pas encore en charge les Mac M1 ou M2, contrairement à Parallels et VMware, Oracle ne s’est pas encore engagé à faire fonctionner le logiciel sur un Mac série M. Mais la version de VirtualBox propose la prise en charge des M1 et M2, de Windows 11, macOS Big Sur et Monterey, pas encore pour macOS Ventura toutefois.

VirtualBox utilise encore beaucoup de jargon technique et vous ne bénéficiez d’aucune assistance technique, seulement d’un forum pour y poser vos questions.

Selon nous, Oracle destine VirtualBox aux grandes entreprises qui disposent d’un véritable service informatique pour les aider.