La majorité des puces Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 devraient être fabriquée par TSMC avec son nouveau procédé en 3 nm très prometteur.
L’année 2023 devrait être celle du Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm pour les smartphones. La puce haut de gamme dévoilée en décembre va notamment trouver sa place dans les fleurons de Samsung, même en Europe.
Évidemment, les équipes de Qualcomm sont déjà au travail sur la suite, et l’on en apprend aujourd’hui davantage sur la production du Snapdragon 8 gen 3 attendu pour la fin de l’année 2023 et l’essentiel de 2024.
Une production en 3 nm assurée par TSMC
D’après un rapport de Bnext à Taïwan, le géant des puces TSMC aurait remporté l’essentiel de la future production de la puce de Qualcomm. Il faut dire que son nouveau procédé de fabrication en 3 nm aurait un taux de réussite de 80 %.
Il s’agit du même procédé de fabrication qui sera utilisé par Apple pour la puce de l’iPhone 15. Avec un tel rendement, TSMC devrait être en mesure de produire les deux puces sans limiter les stocks.
Pour rappel, le passage au 3 nm permet une puce qui offre de meilleures performances tout en consommant 35 % d’énergie en moins. Les smartphones Snapdragon 8 Gen 3 pourraient donc offrir un joli gain d’autonomie.
Samsung et TSMC, le lièvre et la tortue
En juillet 2022, Samsung a été le premier à annoncer l’arrivée d’un procédé de fabrication en 3 nm. Avec cette annonce, le géant coréen prenait de l’avance sur son rival TSMC. Seulement voilà, les résultats de la fabrication en masse seraient décevants chez Samsung.
Comme le rappel Wccftech, le rendement de Samsung en 3 nm serait de seulement 10 à 20 %. Avec un tel résultat, Qualcomm pourrait faire l’impasse sur Samsung ou n’utiliser ce procédé de fabrication qu’en support pour compléter les stocks de puces.
Une mauvaise nouvelle pour le consommateur
Sans une concurrence forte de Samsung ou d’autres acteurs, TSMC est de facto le seul à pouvoir correctement approvisionner AMD, Apple, Nvidia ou Qualcomm avec ses puces de dernière génération. Le géant peut donc fixer ses prix comme il l’entend d’autant que ces technologies de pointe sont très couteuses à développer.
Le passage au 3 nm, malgré son excellent rendement, devrait entrainer une nouvelle hausse de prix des composants pour les fabricants de smartphones ou de PC.
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