Le MacBook Air d’Apple est depuis longtemps le mètre étalon des ultraportables haut de gamme. Nous avons mis à l’épreuve le MacBook Air M2 premier prix, dans son nouvel écrin Minuit. Voici notre test complet.
Depuis sa transition vers ses propres puces Apple Silicon, Apple multiplie les bonnes références. Nous avons été séduits par le premier MacBook Air M1 et le MacBook Pro 14. Nous avons désormais l’occasion de tester le MacBook Air M2, qui a notamment pour lui un tout nouveau design. Nous avons testé le MacBook Air M2 avec les caractéristiques minimales proposées par Apple : un SSD plus lent de 256 Go, 8 Go de RAM et l’Apple M2 8 cœurs. Voyons cela en détail.
Fiche Technique
Modèle | Apple MacBook Air 2022 M2 |
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Taille de l’écran | 13.6 pouces |
Définition | 2560 x 1664 pixels |
Technologie d’affichage | IPS |
Écran tactile | Non |
Processeur (CPU) | M2 |
Puce Graphique (GPU) | Apple GPU |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 16 Go, 24 Go |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go, 1 To, 2 To |
Norme Wi-Fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Version du Bluetooth | 5.0 |
Système d’exploitation (OS) | macOS |
Dimensions | 304,1 x 11,3 x 215 mm |
Poids | 1240 grammes |
Indice de réparabilité ? |
6,0/10
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Prix | 1 499 € |
Fiche produit |
Le MacBook Air M2 utilisé pour ce test a été acheté par la rédaction.
Un design tout neuf et optimisé pour le M2
Avec le lancement du MacBook Air M1 en 2020, Apple avait choisi de conserver le même châssis que le dernier MacBook Air Intel. Deux ans plus tard, Apple propose un tout nouveau châssis conçu avec l’Apple M2 en tête. C’est même un changement historique pour le MacBook Air qui n’avait pas changé de forme, ou presque, depuis son premier lancement en 2008.
Place donc à un tout nouveau design hérité des derniers MacBook Pro 14 et 16. Rien de révolutionnaire pour autant, mais une nouvelle forme très moderne et tout en sobriété. Hormis le logo de la pomme qui a gagné en taille au dos de la machine, les signes d’appartenances à la marque ont disparu. On ne trouve plus la mention MacBook Air sous l’écran. Si l’on ne savait pas reconnaitre macOS, on peinerait même à identifier la marque de la machine.
Parmi les nouveautés importantes, des bords amoindris autour de l’écran avec l’arrivée de la fameuse encoche et un nouveau système de haut-parleur dissimulé dans la charnière. Avec 1,24 kg sur la balance, le MacBook Air M2 n’est pas le PC le plus léger de sa catégorie, mais se laisse facilement oublier dans un sac.
À ce niveau de prix pour un ultraportable, on se montre très exigeants, mais il n’y a vraiment rien à redire concernant les finitions de l’ensemble ou le design du MacBook Air. On aurait peut-être aimé des patins un peu plus accrochant sous la machine. Non pas que la machine glisse, mais vous ne pourrez pas toujours l’ouvrir avec une seule main sans la retenir avec l’autre.
Notre critique se concentrera uniquement sur le nouveau coloris bleu sombre « minuit ». Il s’agit certes d’une robe très élégante au déballage, mais elle prend rapidement les traces de doigts. C’est d’ailleurs une observation que l’on a pu lire dans les autres tests de la presse. Surtout, on craint que la peinture soit sensible aux éraflures, en particulier à côté des ports. On aurait donc tendance à vous recommander un coloris clair.
Clavier et pavé tactile
Que dire du clavier Apple qui n’a pas déjà été dit dans les précédents tests. La marque n’a pas l’habitude de changer cet élément-là de ses ordinateurs depuis la débâcle du clavier papillon. On a donc un clavier avec de larges touches rétroéclairées, très agréables avec une bonne course et un bon retour physique pour chaque touche. Si vous venez de Windows, il faudra surtout vous habituer à la disposition différente des touches quand elles ne sont carrément pas absentes (adieu la touche « ² », la touche suppr et les crochets, au mieux remplacées par un raccourci abscons). Notre dernier reproche concernant le clavier est plutôt logiciel : la vitesse d’effacement des lettres est bien plus lente que sur Windows. Peut-être un réglage à débusquer dans les paramètres de macOS.
Le trackpad d’Apple a fait sa réputation grâce à sa large taille et son confort de glisse. Aujourd’hui, les meilleures machines Windows rivalisent avec cette qualité. On a seulement noté quelques moments où la détection du clic droit en bas à droite (à activer dans les options de macOS) se faisait difficile, mais rien à redire sinon.
Connectique
Comme sur les MacBook Pro, Apple propose de nouveau son connecteur MagSafe permettant de se débrancher facilement si quelqu’un se prend les pieds dans le câble d’alimentation. On retrouve sinon deux ports USB-C Thunderbolt 3 sur la gauche et un port jack 3,5 mm sur la droite.
L’utilisation du MagSafe dépendra des habitudes de chacun, mais c’est toujours un ajout intéressant. En revanche, on aurait aimé avoir un connecteur USB-C de chaque côté de la machine. Trop complexe, nous répondent les ingénieurs d’Apple qui nous disent avoir privilégié la qualité des haut-parleurs.
Sur un ultraportable, l’essentiel est au moins d’avoir de l’USB-C capable de gérer la recharge et la connexion à un écran externe. Déception d’ailleurs sur ce point : la limite du MacBook Air M2 qui ne se connectera qu’à un seul écran externe. Impossible d’y connecter deux écrans simultanément. Un port USB-A aurait également été un ajout appréciable.
Un écran LCD d’excellente qualité
Le MacBook Air M2 intègre un nouvel écran « Liquid Retina » (comprendre : LCD IPS) de 13,6 pouces pour une définition de 2 560 x 1 664 pixels. Si l’on met de côté la question de l’encoche, il s’agit d’une dalle très agréable à utiliser aussi bien dans les conditions de faible luminosité, qu’avec un éclairage externe un peu fort. Attention, c’est un écran brillant, donc assez sensible aux reflets du soleil.
Sous notre sonde colorimétrique et le logiciel Calman Ultimate, l’écran se révèle conforme à ce que l’on attend d’un ultraportable, mais sans se hisser parmi les meilleurs du marché. On a droit à un écran couvrant 142 % du spectre sRGB pour 95 % du spectre DCI-P3 et 64 % du spectre Adobe RGB. La calibration est excellente puisque l’on a un deltaE2000 moyen de 1,59 en comparaison avec le DCI-P3 (pour un maximum de 3,53). Très concrètement, la différence entre l’image attendue et celle affichée par l’écran est imperceptible à l’œil nu. La température moyenne des couleurs de 6807 K dénote cependant une teinte légèrement trop froide.
La luminosité maximale relevée est de 508 cd/m² pour un taux de contraste de 1380:1. C’est bon, mais Apple n’est pas au niveau des concurrents. Pour un tiers du prix en moins, Asus propose d’excellents ultraportables à écran Oled qui entèrent cet écran LCD. Vivement le passage complet d’Apple à du mini LED ou de l’Oled.
Webcam et audio
Pour justifier l’intégration d’une encoche, Apple explique avoir choisi une webcam Full HD de meilleure qualité. Comme nous avions déjà pu le vérifier sur le MacBook Pro 14, le résultat offert par la caméra du MacBook n’est pas au niveau.
Oui, il y a un progrès du côté d’Apple, mais on doit forcément remettre dans le contexte sa proposition avec ce que font les concurrents. Asus, Dell et HP, pour ne citer qu’eux, proposent des écrans borderless avec une caméra d’aussi bonne qualité dans la bordure supérieure. Pire, les trois fabricants en question se paient le luxe d’une caméra compatible Windows Hello pour la reconnaissance faciale, là où Apple fait une nouvelle fois l’impasse sur Face ID.
Avec le changement de châssis, Apple a revu l’intégration des haut-parleurs à sa machine. Fini les grilles de chaque côté du clavier, désormais le haut-parleur est dissimulé dans la charnière sur toute la largeur de la machine. C’est là que l’on s’attendrait à retrouver la ventilation de l’appareil, mais il s’agit ici d’un PC portable fanless, sans refroidissement actif. Plutôt malin de la part d’Apple, d’autant que l’on a ici un haut-parleur très efficace.
Évidemment, le son pêche par son manque de basses, surtout à haut volume, mais c’est assez naturel sur un ultraportable où la place manque. C’est un haut-parleur de très bonne qualité livré par Apple qui va vous permettre d’écouter de la musique ou de regarder sans peine des films et des séries.
macOS Monterey
Qui dit MacBook dit macOS. Ici, on a la version 12.4 Monterey qui laissera bientôt sa place à macOS Ventura. Les habitués du Mac ne seront évidemment pas dépaysés par ce nouvel appareil. En revanche, si vous venez de Windows, préparez-vous à de gros changements d’habitudes et quelques déconvenues.
Alors que Microsoft semble avoir fait de nouveaux efforts pour convaincre les développeurs de proposer leurs applications sur la boutique d’applications de Windows, avec quelques succès, cela ne semble pas être la priorité d’Apple. Des applications pourtant populaires comme Spotify, Netflix ou Disney+ sont absentes de la boutique d’Apple, et pourtant bien présente du côté Windows 11.
En revanche, Apple ne se gêne pas pour faire la part belle à ses applications maison, très nombreuses à être préinstallées et mises en avant dans le dock. Safari, Photos, Finder, suite bureautique, prise de notes, rappels… Apple a mis absolument tout ce qu’il était possible de mettre. Heureusement, le nettoyage se fait rapidement pour adapter la machine à ses besoins.
On est également surpris par l’obligation de créer un compte de session local pour son Mac là où Microsoft encourage l’utilisation du compte en ligne synchronisé (comme c’est déjà devenu la norme sur smartphone et tablette). Autre retard face à Windows : la gestion des fenêtres et des bureaux n’est pas aussi bien intégrée que chez Microsoft. Impossible de nommer ses « espaces » (le nom donné aux bureaux) et le partage rapide de l’écran entre plusieurs applications n’est pas aussi simple que sous Windows.
L’encoche du MacBook n’est vraiment pas bien intégrée à l’expérience. On a régulièrement la barre de menu du logiciel qui dépasse du côté droit de l’encoche, au point de faire disparaitre les icônes des autres applications du côté des notifications et options de contrôle.
On râle sur certains manques et étrangetés du logiciel d’Apple, mais il faut aussi saluer son niveau d’optimisation. Le système est toujours resté fluide, peu importe ce que l’on pouvait lui demander, et nous n’avons rencontré aucun bug ou plantage lié au système. Autre point fort de macOS : l’intégration à l’écosystème Apple avec l’iPhone ou l’iPad. Le partage de connexion simplifié, les messages synchronisés entre le Mac et l’iPhone ou même la possibilité de prendre un appel directement sur son Mac sont autant de bonnes expériences utilisateur.
De meilleures performances, sans révolution
La puce M2
La grande nouveauté du produit et dans son nom, après deux ans d’utilisation de la puce M1, on passe pour la première fois à une nouvelle génération de puce Apple Silicon avec l’Apple M2. Pas de révolution ici pour la puce d’Apple, mais une simple révision de l’architecture, à l’instar du passage de l’A14 à l’A15 entre l’iPhone 12 et l’iPhone 13. La puce est fabriquée avec une révision du procédé de fabrication TSMC N5 déjà utilisé sur la puce M1. Il faudra probablement attendre la puce M3 pour voir un changement plus important.
Parmi les nouveautés apportées par la puce M2, il y a le passage à un GPU plus imposant qui peut monter à 10 cœurs. Apple en profite aussi pour changer de contrôleur mémoire supportant la LPDDR5, plus rapide que la LPDDR4 utilisée avec le M1. Avec tout cela, Apple promet un gain allant jusqu’à 18 % sur les performances CPU et jusqu’à 35 % sur les performances GPU.
Les benchmarks
Comme nous l’expliquions plus haut, la bibliothèque d’applications disponible sur macOS est bien différente de celle sur Windows. La plupart des logiciels que nous utilisons comme PCMark 10 ou 3DMark ne sont pas disponibles chez Apple. Nous avons tout de même pu utiliser notre fidèle Cinebench qui permet d’évaluer précisément les performances du processeur sur un seul ou plusieurs cœurs.
Comme vous pouvez le constater, nous avons obtenu deux résultats très différents durant deux sessions de test. La vague de chaleur est passée par là et permet d’illustrer très concrètement la différence de performance que l’on pourra attendre du MacBook Air M2 s’il se met à chauffer. Rappelons que le MacBook Air a la particularité de ne pas intégrer de ventilation active. Donc aucune pièce mécanique, aucun bruit, mais aucun refroidissement actif pour dissiper la chaleur et permettre à l’Apple M2 de conserver son niveau de performance en cas de chaleur.
Avec un score de 1579 et 6909 points respectivement sur un ou plusieurs cœurs, l’Apple M2 n’impressionne plus autant qu’en 2020. Depuis, AMD et Intel ont réussi à rattraper les performances d’Apple, et les Ryzen 6800U que l’on trouve dans un ZenBook S 13 ou l’Intel Core i7-1260P du Samsung Galaxy Book 2 Pro 360 n’ont pas à rougir.
Pas besoin de déclasser la concurrence pour être impressionnant. Les résultats de nos tests sous PugetBench, qui mesure l’efficace d’une machine sur une série de tâches sous Adobe Premiere Pro, et PassMark, qui teste la mémoire et le processeur, confirment que l’on a là une machine plutôt performante. À condition bien sûr de ne pas prolonger l’expérience trop longtemps, auxquels cas l’excès de chaleur se traduirait par une baisse de puissance.
Et la puce graphique alors ?
La vraie nouveauté de cette puce Apple M2, c’est la partie GPU qui a été rehaussée par Apple. À défaut de l’évaluer avec un benchmark dédié permettant de comparer ses résultats à d’autres solutions, nous avons opté pour un test plus concret. Nous avons donc lancé le jeu Fortnite, à la fois populaire et parfaitement compatible avec la puce d’Apple.
Pour faire tourner correctement le jeu, nous avons dû faire des concessions sur les options graphiques et la définition du rendu 3D. Reste que nous avons pu enchainer quelques parties sans jamais tomber sous les 30 images par seconde. Ce n’est clairement pas une machine de jeu, mais vous pourrez tenter quelques expériences. Le principal frein reste le faible nombre de jeux compatibles Mac.
Heureusement, le cloud gaming est une solution de plus en plus intéressante qui se prête parfaitement à une machine comme le MacBook Air M2.
Que fait-on avec un MacBook Air M2 ?
Les benchmarks, c’est intéressant, mais à l’usage, comment cela se traduit pour la machine ? Malgré les gains de performances bien réels de la puce M2 face à la puce M1, le MacBook Air M2 ne débloque aucun nouvel usage. Il s’agit toujours de la même machine fanless en premier lieu adaptée à de la navigation sur le web, de la consultation de contenu, de la bureautique et quelques tâches lourdes très occasionnelle.
Ce n’est pas avec un MacBook Air M2 que vous allez sérieusement faire du montage vidéo ou de la retouche photo de haut vol. Il faudra se tourner vers des machines plus performantes pour cela et surtout dotées d’un refroidissement actif. En revanche, si votre métier se fait essentiellement sur le web, comme c’est le cas pour le nôtre, celui de journaliste tech, le MacBook Air M2 s’approche de la machine idéale.
Les étudiants et programmeurs pourront aussi se satisfaire dans une certaine limite de cette machine. Il ne faudra, en effet, pas trop compter sur les machines virtuelles, très gourmandes en mémoire vive, ou sur des tâches de compilation trop complexes.
Alors ce SSD 256 Go, il est vraiment lent ?
Le lancement des MacBook Pro et MacBook Air M2 a été entaché d’une mise en garde : la version 256 Go aurait un stockage bien plus lent que les versions supérieures. La faute à un choix technique d’Apple, les 256 Go sont stockés sur une seule puce NAND, là où les stockages plus larges répartissent la charge entre plusieurs puces.
Jusqu’à 2 Go/s en écriture et 1,5 Go/s en lecture, c’est beaucoup plus lent que les SSD que nous testons habituellement sur les ultraportables de cette gamme. C’est une critique objective que l’on peut faire à Apple, mais dans les faits, cela ne se ressent pas à l’usage. Pour les différents usages prévus pour ce MacBook Air M2, de la navigation web, de la bureautique ou du léger traitement photo et vidéo, vous n’arriverez jamais à saturer la vitesse du SSD.
Une machine très autonome dans les bonnes conditions
Le MacBook Air M2 intègre une batterie de 52,6 Wh, un volume dans les standards sur le marché sur ce niveau de produits. Nous avons testé le MacBook avec de nombreux scénarios pendant une semaine pour essayer de cerner son autonomie, car il s’agit d’une machine assez complexe à évaluer. Cela tient à son design fanless, à la façon dont macOS gère la batterie et la consommation, mais aussi à l’absence du logiciel PCMark 10 que nous utilisons pour nos tests d’autonomie.
Introduction faite, l’autonomie du MacBook Air M2 est très impressionnante, mais selon certaines conditions. Tout d’abord, quand la machine est en veille, l’autonomie semble virtuellement illimitée. Vous pouvez la laisser loin d’une prise pendant plusieurs nuits et toujours rester au même niveau de batterie. C’est un élément important à considérer, car votre PC portable sera souvent en veille tout au long de sa vie, pendant la nuit ou dans votre sac.
À l’usage, le MacBook Air M2 affiche une excellente autonomie tant qu’il n’est pas poussé dans ses retranchements. Quelques onglets ouverts dans notre navigateur préféré et Spotify en tâche de fond et il pourra facilement tenir plus d’une journée. On pourrait même parler d’autonomie couvrant deux jours. Mais voilà, vous ouvrez peut-être un peu trop d’onglets, ou une application un peu plus lourde, et le PC se met à chauffer. À ce moment-là, l’autonomie commence à descendre bien plus rapidement. Un cercle vicieux s’installe : plus le PC chauffe, plus la batterie chauffe également et, sans ventilation, difficile de retrouver rapidement le contrôle, même en fermant des applications.
Nous avons également pu relever l’autonomie d’un autre MacBook Air M2 utilisé chez Humanoid. Sur une journée d’utilisation avec un écran externe connecté, une dizaine d’onglets répartis entre Google Chrome et Safari ainsi que Slack et Messages, la batterie est passée de 90 % à 30 % entre 9 h 30 et 16 h 30. Il faut également compter une heure de veille pendant la pause déjeuner.
Recharge
Contrairement à son habitude, Apple propose le choix concernant la recharge de son appareil. Avec notre exemplaire, nous avons eu droit à un chargeur USB-C 30 W, mais Apple propose en option (pour 20 euros supplémentaires) un chargeur USB-C 67 W ou un chargeur 35 W avec deux ports USB-C (pour charger deux appareils en même temps).
Évidemment, le temps de recharge varie grandement selon le chargeur utilisé. Heureusement, vous n’êtes pas obligé d’utiliser les chargeurs Apple : n’importe quel chargeur USB-C compatible Power Delivery peut faire l’affaire selon la puissance que vous souhaitez.
Nous avons ainsi pu recharger de 36 à 100 % le MacBook Air M2 en l’espace d’une heure grâce à un chargeur 100 W. Cela nous a permis de constater que le MacBook Air M2 ne tire jamais plus que 72W, sans doute son maximum pour la charge rapide. Comme toujours, la puissance de charge décroit à mesure que la batterie se recharge, jusqu’à un minimum de 17 W sur les derniers pour cent.
L’expérience utilisateur
Nous prenons une petite liberté avec notre présentation de test habituelle, car nous pensons qu’il est important de revenir sur l’expérience utilisateur proposée par ce MacBook Air M2 et qui ne pourrait peut-être pas totalement être reflété à travers nos benchmarks et nos commentaires précédents.
Dans notre métier, nous ne sommes pas nécessairement le public cible des produits que nous devons tester. Ici, c’est bien le cas, le MacBook Air est une machine sur mesure pour les journalistes. Et c’est à ce titre que l’on peut attester de la grande qualité de l’expérience proposée par le MacBook Air.
Entre l’écran lumineux et bien calibré, le clavier très agréable, les performances sans faille pour de la navigation web et une excellente autonomie, le tout dans un silence absolu, c’est un PC sur lequel on prend plaisir à travailler. Après ce test, le baptême du feu sera sans aucun doute la couverture d’un salon durant lequel les journées de travail sont plus longues et où les prises électriques plus rares. Peut-être que ce sera l’occasion de publier un article complémentaire à ce test.
Prix et disponibilité
Le MacBook Air M2 est commercialisé à partir de 1 499 euros en France. C’est le prix de la configuration que nous avons testée ici avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.
Apple MacBook Air 2022 M2 au meilleur prix ?
Ce prix de lancement est très élevé, mais il peut s’expliquer par la conjoncture. Sans mentionner les excellents concurrents du monde PC comme l’Asus ZenBook S13, le concurrent de ce MacBook Air est sans aucun doute la version M1, toujours très performante en 2022.
Autre concurrent plus surprenant, le MacBook Pro 14 et sa puce M1 Pro. En effet, un MacBook Air M2 avec 512 Go de stockage, 16 Go de RAM et la puce M2 améliorée (GPU 10 cœurs) est commercialisé à 2 079 euros, c’est 179 euros de moins que le MacBook Pro 14. Vous aurez alors droit à la même quantité de RAM et de stockage, avec une puce plus performante, un écran bien meilleur et une connectique plus généreuse. Bref, une meilleure machine.
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