Yes, Sir ! L’invasion a commencé ! Les applications Iphone envahissent peu à peu la petite dernière de Nintendo. Parmi cette ribambelle d’ersatz de Candy Crush, nous arrosant de pixels mignons, de paillettes roses et de sucre pétillant, se trouve ce brave soldat du nom de Pudding Monsters.
Candy Rush Hour
Oubliez vos manettes et l’écran de votre téléviseur, Pudding Monsters se joue uniquement en mode tablette avec nos petits doigts menus (ou potelés). Et ce, de bien belle manière, c’est jouable immédiatement sans aucune prise de tête. Prévoyez juste du sopalin et du « pshitt » pour nettoyer l’écran, surtout si vous mangez des frites mayo entre deux niveaux.
Concocté par les auteurs de Cut the Rope (BAFTA Games Award de la meilleure application en 2011, rien que ça !), le jeu nous propose de fusionner des monstres en gelée (à 1 œil) en les poussant du bout de la pulpe digitale. Le but étant de les rassembler, sous toutes les formes possibles, sur trois dalles étoilées afin d’obtenir, mais c’est bien sûr, les trois étoiles du niveau.
La zone de jeu est bordée par quelques obstacles qui bloquent nos gros dragibus. Ces derniers ne s’arrêtent d’ailleurs qu’à cette seule condition sinon, ils continuent leur route. Et gare s’il n’y a aucun pan de mur, nous sommes bons pour être éjecté en dehors de l’écran et recommencer le niveau.
Un blob + un blob = un gros blob
Le jeu propose 5 mondes de 25 niveaux chacun, soit un total honorable (sur le papier) de 125 niveaux. Nous avons également droit à deux variations/nouvelles contraintes par monde soit un nouveau blob (le genre qui fait des trucs de fou comme de déplacer des montagnes ou d’imiter son voisin), un nouvel obstacle ou une nouvelle dalle (le multiplicateur de blob en est une).
C’est sympathique et plutôt bien fait. Hormis 3 ou 4 puzzles un poilounet ardu, souvent les derniers des mondes, lesquels nous obligeront à faire chauffer à la poêle nos neurones, le jeu se parcourt très rapidement, sans accroc, même pour obtenir les fameuses 3 étoiles à chaque niveau.
Le jeu introduit, pour les plus aguerris, un nouveau challenge en cours de route, celui d’obtenir 3 étoiles mais aussi 2, 1 et 0 étoile (soit toutes les possibilités). A la clé : une couronne à glaner pour chaque niveau (ça fait joli sur l’écran de sélection). Un subterfuge pour rallonger la sauce, mais il n’est pas difficile de se laisser avoir pour retourner le jeu dans tous les sens.
This is the end
Pudding Monsters est loin d’être désagréable. Il va sans dire que nous passons un bon moment tout du long, mais il n’a rien d’exceptionnel aussi ou de jamais joué. Pudding Monsters est un jeu casual qui a pour seule ambition de nous faire passer le temps. Il est pourtant dommage de le retrouver à 4,99€ sur Switch alors qu’il ne dépasse pas l’euro sur les autres supports.
Et autant vous avertir de suite, il est possible que vous ne voyez jamais la courte cinématique de fin, puisque une fois le dernier niveau fini, c’est un message d’erreur qui saute sur le joueur. Un manque de finition étonnant, car la réalisation est particulièrement propre comme l’exige ce type de production.
Résultat d’un long brainstorming du service marketing et de graphistes plein d’avenir, les dessins sont ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque nous jouons sur une appli « cartoon » sur Iphone : c’est rond, très coloré, limpide et sans rien qui dépasse.
Génériques et sans âme pour ceux qui ne jurent que par un Elden Ring, ils font pourtant parfaitement le café et sont bien sympathoches. La musique enjouée est dans la même logique : demain, vous l’aurez oublié, mais ce qui importe ici, c’est l’instant.
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