Le pass sanitaire sous la peau via un implant intelligent

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Une micropuce recouverte de verre biocompatible et implantée sous la peau pour en faire un pass sanitaire ? C’est techniquement possible.

Les Smart implants ou implants intelligents, ça n’a rien de nouveau. Il existe déjà des centaines d’exemples d’utilisation de micropuces implémentées sous la peau. Par exemple, une entreprise du Wisconsin (US) a déjà testé ces puces pour ouvrir des portes, acheter des boissons, se connecter à des ordinateurs ou utiliser la photocopieuse.

Les installer est aussi une forme de biohacking très simple. Il s’agit essentiellement d’une extension des puces que vous trouverez dans les cartes à puce sans contact ou les puces électroniques des animaux de compagnie : des dispositifs passifs qui stockent de très petites quantités d’informations. Certains rêvent d’un monde où ces puces RFID seront utilisées pour le passeport, les transports en commun ou pour effectuer vos achats.

Un cas pratique : le pass sanitaire

L’entreprise DSruptive s’est spécialisée dans la conception de ces micropuces. Ce sont des plateformes évolutives qui contiennent un petit PCB, une antenne NFC, 2 Ko de mémoire… l’ensemble fait 12 à 14 mm d’épaisseur pour 2 mm de diamètre.

D’un point de vue énergétique, l’ensemble est alimenté par le champs magnétiques générés par l’antenne NFC. N’importe quel lecteur NFC va donc activer les capteurs connectés de la carte DSruptive. Cela signifie que cette micropuce n’a pas de batterie intégrée, on appelle ça un dispositif passif.

C’est très petit, on peut donc les intégrer partout, même sous la peau. La start-up suédoise a eu l’idée de surfer sur l’actualité autour du pass sanitaire. Pas de code QR à scanner, mais un tag NFC à lire qui contient les mêmes informations. Ce n’est pas techniquement possible en France, mais la Suède mène l’expérimentation.

Le pass sanitaire peut être facilement utilisable sur Android et iPhone, sans avoir à faire du biohacking.


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