“Matrix Resurrections“, “Madeleine Collins”, “Don’t Look Up”… Les films de la semaine

Spread the love

Cette semaine signe le grand retour de la saga Matrix sur les écrans, avec la “résurrection” de son Élu, Néo, apparemment amnésique de son passé héroïque.

À ses côtés en salle, le jeu trouble et duel de Virginie Efira, comédienne du quotidien à qui une vie simple ne semble pas suffire dans Madeleine Collins. Enfin, plusieurs productions Netflix éclaireront cette semaine de fêtes d’un regard soit cynique, avec Don’t Look Up, soit vaudevillesque, grâce à Being The Ricardos.

Madeleine Collins d’Antoine Barraud

“Si Madeleine Collins cesse d’être un vertige et devient plus convenu à partir de l’inévitable point de rupture promis à une héroïne condamnée par ses mensonges, il n’en cesse pas pour autant d’être un film d’actrice.”

Lire la critique de Madeleine Collins.

La Croisade de Louis Garrel

“Moins abouti que les deux précédents films de Garrel qui parvenaient à tisser avec virtuosité l’art du marivaudage, c’est précisément pour sa politique d’action imparfaite, son récit parfois boiteux, ses cadres brinquebalants (certains semblent avoir été volés à l’iPhone), que l’on aime La Croisade.

Lire la critique de La Croisade.

White Building de Kavich Neang

“La force du film est de restituer ce bâtiment bientôt effacé de la carte comme une expérience intime mais aussi universelle, à la fois image réminiscente qui hante la mémoire de son auteur et métaphore puissante de toutes les dépossessions esthétiques et culturelles qu’engendrent les acteurs néolibéraux d’aujourd’hui.”

Lire la critique de White Building.

My Kid de Nir Bergman

“Nir Bergman, cinéaste israélien à qui l’on doit notamment la série à succès Betipul, adaptée en France sous le nom d’En Thérapie, tire un road-movie naviguant entre un esprit feel-good (la débrouillardise incertaine de ce duo gentiment burlesque) et une veine plus mélodramatique (la peur de la rupture et de la perte), qui ne réussit pas sur le long terme à entretenir la légèreté de ton du début et s’aventure vers un sentimentalisme à la fois pudique et un brin poussif.”

Lire la critique de My Kid.

Being The Ricardos d’Aaron Sorkin

“Vif et toujours percutant, Being The Ricardos se déroule pendant le temps de fabrication d’un épisode de I Love Lucy, de la lecture du scénario un lundi, à l’enregistrement concret du show le vendredi, rappelant ainsi la construction de nombreux épisodes d’À la Maison Blanche rythmés par une semaine de travail.”

Lire la critique de Being The Ricardos.

Don’t Look Up : Déni Cosmique d’Adam McKay

“Le programme est parsemé d’un certain nombre de trouvailles comiques parfois vraiment drôles, comme ce vieux militaire grincheux et très populaire joué par Ron Perlman, offrant à l’Amérique son sacrifice inutile (à part pour le récit officiel, et donc pour les intentions de vote), et le spectacle rassurant de sa rudesse texane.”

Lire la critique de Don’t Look Up.

Voir la source

Catégories :

Aucune réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.