Voyage au Sri Lanka : des pros du voyage témoignent

Spread the love

A l’heure où peu de destinations asiatiques sont accessibles aux touristes internationaux, le Sri Lanka fait figure d’exception. La destination redémarre, doucement, à la faveur de la réouverture d’un vol direct Paris-Colombo par SriLankan Airlines et Air France, à raison de trois fréquences hebdomadaires (mercredi, vendredi, dimanche). Et elle peut représenter une alternative auprès de ceux qui prévoyait de s’envoler vers l’Afrique australe, désormais coupée de la France.

« C’est idéal pour les agences de province dont les clients ont déjà un pré et post-acheminement », juge Jordy Renoux de l’agence Leclerc Voyages à Saintes. « Le vol direct rassure les clients qui n’ont pas l’habitude de voyager », ajoute sa consœur Marine Massot de l’agence Leclerc Voyages de Bourg-en-Bresse. « Et le remplissage encore très moyen des avions permet de prendre ses aises en éco durant les vols ». La business class était, elle, quasi vide à l’aller comme au retour de l’éductour de Nouvelles Frontières (TUI France), auxquelles ces agences ont participé.

« Il ne faut pas hésiter à vendre le Sri Lanka maintenant, puisque la destination accueille encore peu de touristes internationaux, estime Marine Massot. Nous étions quasiment seuls sur les sites hormis des Sri Lankais avec qui nous avons pu avoir de meilleurs échanges ». « La réputation d’un accueil chaleureux de la part de la population sri lankaise n’est pas galvaudée », confirme Valérie Gérard, de l’agence Nouvelles Frontières de l’Isle Adam (95). « C’est aussi une destination très sécure« , ajoute Marion Lehoux de l’agence Nouvelles Frontières de Salon de Provence et Martigues. Un avis partagé par l’ensemble des participants.

Le point sur les formalités d’entrée

Si ce pays de l’Océan Indien n’impose pas de quarantaine à l’arrivée, il faut néanmoins montrer patte blanche pour poser le pied sur l’île. Des mesures désormais habituelles pour un long-courrier en temps de Covid-19 avec justificatif de parcours vaccinal complet (2 doses), test PCR de moins de 72h (gratuit si vacciné), formulaire de santé à remplir en ligne tout comme la demande de visa électronique que l’on reçoit par retour de mail en quelques minutes (36$).

« La gratuité du test PCR avant le départ et l’absence de test au retour est un plus comparé à d’autres destinations lointaines », souligne Valérie Gérard.

A noter qu’un test devra néanmoins être réalisé à l’arrivée (pour 40$) par les enfants âgés de 12 à 18 ans s’ils ne sont pas vaccinés ou ne possèdent pas un parcours vaccinal complet. Enfin, les voyageurs doivent avoir souscrit une assurance voyage complète couvrant les frais de santé et éventuelles dépenses liées au Covid-19.

Le port du masque est de rigueur, en intérieur comme en extérieur, au Sri Lanka. © Stéphane Jaladis

Après le triangle culturel, les plages

Sur place, le Sri Lanka a fait l’unanimité auprès des professionnels français. C’est un pays « très complet par ses aspects culturels, religieux, balnéaires, sportifs et nature avec une faune et flore particulièrement riches », juge Jordy Renoux.

Les vendeurs ont ainsi visité les grands sites du « triangle culturel », cœur historique du Sri Lanka, avec le rocher de Sigiriya et les anciennes capitales de Polonnaruwa, d’Anuradhapura et de Kandy. Mais aussi les plantations de thé et la cité des montagnes de Nuwara Eliya, l’ancienne cité coloniale de Gale, la capitale Colombo, les plages de Bentota…

« Je ne pensais pas proposer le Sri Lanka en balnéaire alors que le pays dispose de magnifiques plages à Bentota ou sur la côte Est que l’on peut combiner avec quelques excursions culturelles. Des plages actuellement plus facilement accessibles comparé à celles d’autres destinations asiatiques comme la Thaïlande », confie Melissa Worm de l’agence Royer Voyages à Dorlisheim.

Des hôtels ont été visités ou testés lors de ce voyage. « Je n’ai pas été déçu par le charme, le confort et la qualité de service des hôtels des chaînes Cinnamon et Ayama que je vendais déjà », ajoute Marine Massot. « Les établissements ont été bien entretenus malgré des fermetures pendant un an et demi à cause du Covid-19 ». Le coup de cœur du groupe est allé au Cinnamon Bentota Beach, il est vrai classé 5*. 

Une vingtaine d’agents ont participé à l’éductour Nouvelles Frontières au Sri Lanka (ici, devant le Rocher de Sigiriya).
© Stéphane Jaladis

Des règles sanitaires strictes et respectées

Surtout, les règles anti-covid déployées par les hôteliers -et par les sites touristiques- ont positivement surpris les agents de voyages : lavabo pour se laver les mains installés à l’entrée, gel hydroalcoolique, prise de température, port du masque, gants en plastique pour se servir au buffet voire couverts sous vide à table et contrôle du certificat de vaccination. Le masque est quant à lui constamment porté en intérieur comme en extérieur par tous les Sri Lankais dont la population est entièrement vaccinée à 62%. Avec une 3ème dose qui commence à être distribuée aux professionnels du tourisme de l’île. « Cette rigueur à respecter les règles sanitaires devrait rassurer nos clients », estime Melissa Worm. « Nous aurions beaucoup à apprendre des Sri Lankais », surenchérit Marion Lehoux. « C’est un point positif. Ils font mieux que nous », confirme de même Stéphane Peylet, le délégué commercial TUI France accompagnant le groupe. Reste désormais à espérer que l’émergence du variant Omicron dans le monde ne viendra pas annihiler tous les efforts de la destination et de TO comme TUI pour relancer le Sri Lanka.

A lire aussi :

The post Voir la source

Catégories :

Aucune réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.