Pourrait-il y avoir une lueur d’espoir pour Huawei ? Selon de nouveaux rapports, le gouvernement américain aurait finalement assoupli l’embargo, notamment pour Qualcomm.
Pris au milieu d’une guerre économique entre les États-Unis et la Chine, Huawei subit actuellement un embargo empêchant notamment le constructeur de travailler avec les sociétés américaines. Toutefois, selon SeekDevice, Qualcomm aurait reçu l’autorisation de fournir des puces à Huawei.
Un Snapdragon 875 dans le prochain P50 ?
Qualcomm, mais également Intel, AMD, Sony ou encore Samsung Display auraient reçu l’approbation de l’administration de Trump pour continuer de faire affaire avec Huawei. Si cette information s’avère exacte, cela pourrait signifier que les prochains smartphones haut de gamme du constructeur chinois pourront être propulsés par le dernier SoC de Qualcomm.
Début décembre, le fondeur devrait lever le voile sur le Snapdragon 875 qui, à l’instar du A14 d’Apple, devrait être gravé en 5 nm.
Le 5 novembre, en publiant ses résultats financiers portant sur le quatrième trimestre de son année fiscale, Qualcomm fait mention d’un paiement de 1,8 milliard de dollars émanant de Huawei. Plus précisément, il s’agirait d’un versement pour l’utilisation de certaines technologies protégées par des propriétés intellectuelles. Qualcomm avait de son côté formulé une demande officielle auprès du gouvernement américain pour pouvoir continuer d’approvisionner Huawei avec ses puces Snapdragon.
Un accord sans Honor
Selon GSM Arena, Qualcomm serait en mesure de répondre à la demande de production de Huawei à condition toutefois que cela n’inclue pas la gamme Honor. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles Huawei serait précisément entrain de procéder à une revente de cette filiale.
Précédemment, Guo Ping, président de Huawei, avait annoncé publiquement que si les États-Unis le permettaient, le constructeur était prêt à utiliser les puces de Qualcomm au sein de ses prochains smartphones pour remplacer ses SoC Kirin.
Huawei envisage également de produire ses propres puces. À cet effet, la société travaille avec le centre de recherche et développement de Shanghai IC, une organisation soutenue par le gouvernement chinois.